Thomas d'Aquin - DeVer.q24a6 - Toute la raison de l’appétibilité du moyen, en tant que tel, est la fin
Toute la raison de l’appétibilité du moyen, en tant que tel, est la fin. D'où il est impossible que rechercher la fin relève d’une autre puissance que rechercher le moyen. Et cette différence entre
ne peut induire une distinction des puissances appétitives. Car l’ordination de l’un à l’autre
c’est‑à‑dire par la raison, à laquelle il appartient d’ordonner et de confronter ; d'où elle ne peut être une différence spécifique constituant une espèce de l’appétit. (DeVer.q24a6) |
Tota autem ratio appetibilitatis eius quod est ad finem, in quantum huiusmodi, est finis. Unde non potest esse quod ad aliam potentiam pertineat appetere finem et id quod est ad finem. Nec haec differentia,
potest appetitivarum potentiarum distinctionem inducere. Nam ordinatio unius ad alterum inest appetitui
scilicet per rationem, cuius est ordinare et conferre : unde non potest esse differentia specifica constituens speciem appetitus.
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1.-- On ne désire un moyen que parcequ'on désire une fin. Il n'y a pas moyen de désirer un moyen pour lui-même, à moins d'entrer dans une erreur morale. Cela permettra ensuite à TH. de montrer que, puisqu'il traite des moyens, le libre arbitre est lié par eux à la fin. Or la fin est objet de la volonté, donc le libre arbitre est davantage du côté de la volonté. Lire la suite de l'article pour le raisonnement détaillé de TH.
Raison, Fin, Moyen, Ordre, Conférer (Confrontation, Collation, Vis Collativa), Appétibilité, Induction, Différence spécifique
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