Thomas d'Aquin - II-II.q47a8 - Le commandement est le plus grand de trois actes de la raison dans la prudence
- L'agir n'est plus l'agir s'il n'y a pas passage dans le concret par lequel on touche à la fin
La prudence est la droite règle dans le domaine de l'agir, on l'a dit plus haut. D'où il faut que l'acte principal de la prudence soit l'acte principal de la raison préposée à l'action. Celle-ci émet trois actes.
Et parce que cet acte est plus proche de la fin de la raison pratique, il est l'acte principal de la raison pratique et par conséquent de la prudence. Et le signe en est que (...) |
Prudentia est recta ratio agibilium, ut supra dictum est. Unde oportet quod ille sit praecipuus actus prudentiae qui est praecipuus actus rationis agibilium. Cuius quidem sunt tres actus.
Et quia iste actus est propinquior fini rationis practicae, inde est quod iste est principalis actus rationis practicae, et per consequens prudentiae. Et huius signum est quod (...) |
1.
- par le conseil, on cherche en délibérant
- on juge du résultat de la phase de conseil
- on commande l'application concrète des moyens découverts et retenus (jugés bons)
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Délibération, Fin, Commandement, Imperium, Prudence, Conseil, Raison spéculative
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