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Thomas d'Aquin - Le Christ assuma nos défauts corporels par dispense [= par ?? miséricorde ??] - III.q14a4ad2

La plénitude de toute grâce et de toute science était due à l'âme du Christ, du fait même qu'elle était assumée par le Verbe de Dieu. C'est pourquoi le Christ possédait (assumpsit) absolument toute plénitude de sagesse et de grâce.

Mais il assuma (assumpsit) nos déficiences de manière dispensationnelle par miséricorde(dispensative)

  • afin de satisfaire pour notre péché,
  • et non parce qu'elles coïncidaient avec lui (se competerent) ;

aussi ne devait-il pas les assumer toutes, mais seulement celles qui suffisaient à satisfaire pour le péché de toute la nature humaine.

(Somme, III.q14a4ad2)

Plenitudo omnis gratiae et scientiae animae Christi secundum se debebatur, ex hoc ipso quod erat a verbo Dei assumpta. Et ideo absolute omnem plenitudinem sapientiae et gratiae Christus assumpsit.

Sed defectus nostros dispensative assumpsit,

  • ut pro peccato nostro satisfaceret,
  • non quia ei secundum se competerent.

Et ideo non oportuit quod omnes assumeret, sed solum illos qui sufficiebant ad satisfaciendum pro peccato totius humanae naturae.

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1.  Cette dispense vient de la volonté divine, voir : III.q14a1ad2.

2. Les relations du Christ avec, d'un côté, la sagesse et la grâce, et, de l'autre, les déficiences corporelles, sont qualifiées par le même verbe : assumere / adsumo ...

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Péché, Christ, Défauts corporels, Dispensation, Satisfaction

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